Santé : Après l’été, on fait quoi ?
L’hygiène de vie c’est toute l’année !
Les jours raccourcissent, la sollicitation énergétique de nos organismes se réduit imperceptiblement comme par mimétisme. Alors comment conserver une dépense énergétique de bon niveau à l’approche de l’hiver ?
L’équinoxe de septembre marque la bascule entre l’ombre et la lumière. L’obscurité prend le pas sur la luminosité des jours. Souvent le moral se met également à l’heure d’hiver. Tous les prétextes sont bons pour annuler une sortie vélo. (…)
Bref, pour certains, il est temps de raccrocher le vélo en attendant les beaux jours. Trois, voire quatre mois d’inactivité : pour le vélo, pas de problème, il ne se plaindra pas : une remise en état au printemps, c’est l’affaire d’à peine une demi-journée.
Mais pour le cycliste, il n’en va pas de même. Rappelons que notre organisme n’est pas un ensemble de pièces mécaniques. Il fonctionne selon les règles de la biomécanique, c’est-à-dire de la mécanique du vivant. Et, au contraire de notre vélo, nous nous dégradons rapidement à ne rien faire. Nos pires ennemis sont l’inactivité et la sédentarité.
Alors quelle programmation pour l’automne-hiver ?
Il nous semble opportun de sortir du « tout vélo » et de regarder avec intérêt les activités annexes, complémentaires. Ce sera l’occasion d’aller voir ailleurs, d’ouvrir la porte d’une salle de gym, d’une piscine ou d’aménager, chez soi un espace « fitness ».
Activités complémentaires
- De la gym avec renforcement musculaire, assouplissements, exercices d’équilibre. En salle ou chez soi, avec ou sans appareil.
- Se (re) mettre à la natation.
- Marche active ou course à pied avec, si possible du dénivelé.
- Pourquoi pas du saut à la corde (deux fois cinq minutes par jour).
Activation au quotidien
- Déplacement sans assistance (marche, vélo, …).
- Escaliers (surtout la descente !).
Moins de coups de pédales mais des sollicitations de qualité
– Entretenons notre moteur sans que notre cœur ne monte dans les tours ! C’est la séance de type interval-training (à haute intensité) dont nous faisons régulièrement la promotion dans ces pages. Le principe en est simple : deux ou trois séries de cinq à six sprints (un sprint : soit vingt coups de pédales, pas plus) avec des temps de récupération importants entre chaque « secousse » pour ne pas provoquer de dérive cardiaque.
Pour conclure
Tout un programme. Pas toujours évident à mettre en place, mais à coup sûr la garantie de passer un hiver actif avec un état de santé optimisé. Pas besoin d’aide exogène sous forme d’apports médicamenteux pour attendre sans encombre l’équinoxe de printemps. L’activité physique régulière, tout au long de l’année, est le meilleur des médicaments et, qui plus est, sans effets secondaires.
Article issu de la revue Cyclotourisme 726 – septembre 2022. Si vous n’êtes pas abonné, vous pouvez commander les numéros à l’unité sur notre kiosque : https://boutique.ffvelo.fr