Rouler par mauvais temps ? Pas de problème !
Texte : Philippe Palleron – Photos : marques
La première couche
Ce vêtement est une base souple qui se porte à même la peau. Il ne doit pas se ressentir lors du pédalage et donc ne pas entraver les mouvements du cycliste : il se fera oublier lors de l’effort ! On le considère d’ailleurs comme une « seconde peau ». Il est souvent référencé sous le nom de « baselayer ». Il doit protéger les parties du corps qui transpire le plus et qui sont plus largement exposées au froid c’est à dire le torse, le ventre, le dos et les bras. Une première barrière au froid qui doit être ventilée afin d’évacuer la transpiration. Le « baselayer » ne doit pas être en coton, matière naturelle qui retient trop la sueur. La première couche se compose plus souvent de polyester, de polyamide… Les baselayers les plus haut de gamme sont en laine Merinos qui a le mérite de beaucoup moins se charger en bactéries que les matières synthétiques et donc de moins diffuser de mauvaises odeurs de transpiration.
Quelques exemples de maillots de « sous-couche »
Le maillot de seconde couche
Ce second vêtement créé toujours une barrière contre le froid mais doit évacuer la sueur du corps pour éviter que la sous-couche ou baselayer ne soit une « éponge ». Ce deuxième vêtement est souvent souple mais légèrement molletonné à l’intérieur. Il doit être à la bonne taille, ni trop ample ni trop gainant, pour ne pas entraver les mouvements et assurer un léger circuit de ventilation. Ce maillot comporte souvent un zip sur une partie ou sur toute la hauteur du torse du pilote. Il se porte également en dernière couche lorsque les températures sont plus clémentes. Ces maillots, vestes ou jerseys possèdent parfois un traitement hydrofuge pour pouvoir rouler en cas de faibles averses ou pluies fines.
Quelques exemples de maillots de seconde couche
La veste principale
Cette troisième couche est celle qui est directement exposée aux éléments extérieurs et se doit donc d’être isolante par rapport au froid, d’être imperméable à la pluie et à la neige, de faire barrière au vent, d’être respirante, d’être résistante à l’abrasion, de laisser une bonne liberté aux mouvements, de posséder des poches et des zips de fermetures très accessibles… En général, plus la veste offrira de telles prestations, plus elle sera considérée comme technique et plus son prix sera élevé. La plupart des fabricants de vestes techniques utilisent des procédés de fabrication très poussés en associant certaines matières appelées « membranes » comme le Goretex, WindTex… Si les températures sont supérieures à environ 5°, beaucoup de cyclotouristes ne portent qu’une sous-couche et cette veste.
Quelques exemples de vestes thermiques, vestes de pluie, vestes coupe-vent
Voilà, vous connaissez maintenant tous les secrets de l’habillement d’un vrai cyclotouriste ! et si vous souhaitez vous faire plaisir pour rouler aux couleurs de la Fédération, vous pouvez trouver ces 3 types de vêtements auprès de la boutique fédérale ! Toutes les infos : Boutique fédérale .