Préparer son voyage à vélo : Les transports
Si le voyageur est l’exact opposé du cycliste à la recherche du gramme à éliminer, la maîtrise du poids reste un souci majeur et justifié.
Pour le vélo, ce sera de 13 à 18 kg selon la taille et l’équipement, il faudra y ajouter le poids des sacoches vides et celui de la trousse de dépannage.
Quant au couchage avec la tente et accessoires, il sera difficile de faire moins de 5 kg. Il est donc indispensable de peser chaque élément et de faire un tri impitoyable.
Une bonne règle étant de supprimer tout ce qui n’a pas servi au moins trois fois au cours d’un long voyage précédent (à l’exclusion du matériel de dépannage).
L’exercice est long et difficile et mieux vaut s’y prendre longtemps à l’avance.
Bien préparer son vélo pour les transports
Cette fois, tout est prêt. On s’en va !
Le vélo aura été solidement emballé et il faudra aussi démonter les pédales, tourner le cintre, dégonfler les pneus, retirer la roue avant, ce sont les consignes obligatoires en matière de transport aérien.
La protection des rayons et des dérailleurs requerra toute votre attention. Carton rigide, large collant et surtout film d’emballage bien enveloppant (impossible à bien poser si l’on est seul) transformeront votre fière monture en une espèce de cocon que monsieur le douanier n’aura pas le sadisme de vous demander d’ouvrir !
Dans ledit cocon il y a de la place pour les sacoches vides, les chaussures, le casque. Mais attention, les 23 kg autorisés sont vite atteints. Ici, les cyclo-voyageurs ont une petite astuce, non divulgable dans ces lignes mais qu’ils vous confieront volontiers.
Astuce : lorsque la roue avant est démontée, la fourche devient vulnérable par l’écrasement possible des fourreaux non-maintenus. Il est donc judicieux de remplacer la roue par une entretoise en bois qui rigidifiera l’ensemble.
Les bagages
Pour les vêtements, tout sur le dos, le reste en sac de cabine dans un sac jetable dimensions variables, autour de 55 x 40 x 25 cm. Poids 12 kg. Pas de produits et d’accessoires de toilette, ni de liquides.
Une fois cette première difficulté franchie, il y aura probablement d’autres transports à prévoir, généralement par bus, notamment aux sorties et entrées de certaines grandes villes, carrément suicidaires à vélo.
Et pour le faire embarquer non-démonté, n’oubliez pas le chauffeur, il verra les choses d’une façon plus favorable.
Retrouvez l’article complet dans la revue Cyclotourisme d’avril 2020, n°700, de la Fédération française de cyclotourisme.