Pour bien dérailler !
Prendre soin du dérailleur.
Comme toute pièce mécanique, le dérailleur nécessite un entretien régulier dont les principales étapes sont le démontage à des fins de nettoyage, une vérification des divers composants et une légère lubrification des parties mobiles. Le démontage du dérailleur ne présente pas de difficultés particulières et l’outillage requis se limite souvent à une simple clé male. Une fois retiré du cadre, on peut procéder aux démontages des galets, généralement très encrassés, ainsi qu’à celui de la chape, pièce qui relie les deux galets. Une fois le tout bien nettoyé, le remontage s’effectue avec un peu de graisse fine sur les axes de rotation.
Quand on dit « dérailleur », il ne faut surtout pas oublier le dérailleur avant, qui commande le passage de la chaîne sur les différents plateaux. Il n’est pas indispensable de le démonter et on vérifiera tout de même le bon état des plaquettes qui frottent contre la chaîne au passage d’un plateau à l’autre. La révision se terminera par une goutte d’huile fine sur les différents axes d’articulation des dérailleurs, suivie d’un sérieux coup de chiffon sur l’ensemble pour retirer les excédents de gras.
Les dérailleurs n’aiment pas :
Les chutes :
En marche ou à l’arrêt, la chute du vélo sur son côté droit peut endommager la patte de fixation du dérailleur, entraînant un dérèglement de l’indexation.
Les changements de vitesse en force :
Tout changement de pignon ou de plateau doit se faire « en douceur » soit en soulageant la transmission. La chaîne trop tendue sous l’effort du pédaleur aura du mal à passer d’un plateau à l’autre et risque d’endommager la chape porte-galet, surtout si l’on tente de passer la chaîne sur plusieurs pignons en une seule fois.
La revue Cyclotourisme n° 652 (décembre 2015) vous propose un mode opératoire complet de la révision du dérailleur. Vous y apprendrez notamment, le principe de fonctionnement, le rôle de chaque galet et les précautions à prendre lors de leur montage.
Texte et photos : Bernard Lescudé