Oméga 3 – Les alliés du cyclotouriste

Les Oméga 3, acides gras polyinsaturés (AGPI) dont les bienfaits pour la santé ne sont plus à prouver, s’avèrent de précieux compagnons de route pour les cyclotouristes.

Les Oméga 3 jouent un rôle majeur dans la prévention des maladies cardiovasculaires. Leur pouvoir anticoagulant freine la formation de caillots sanguins, réduisant ainsi le risque d’accidents vasculaires. Pour le cyclotouriste, dont le cœur travaille longtemps et souvent, ces acides gras offrent un vrai coup de pouce.

Mais ce n’est pas tout. Les Oméga 3, notamment l’E.P.A. (acide eicosapentaénoïque) et le D.H.A. (acide docosahexaénoïque), améliorent la plasticité des globules rouges, ce qui permet une meilleure oxygénation des tissus musculaires. Un atout précieux quand les cols s’enchaînent ou que la route grimpe à plus de 1 500 mètres d’altitude.

Poissons gras : carburant naturel


Les meilleures sources d’E.P.A. et de D.H.A. se trouvent dans les poissons gras. Voici quelques repères nutritionnels pour 100 g de produit :

Poisson

E.P.A. (g)

D.H.A. (g)

Morue

0,1

0,2

Hareng

0,7

0,9

Maquereau

0,9

1,6

Saumon

0,3

0,9

Le maquereau et le hareng se distinguent par leur richesse, tout en étant économiques et faciles à conserver en boîte : une bénédiction pour les aventuriers à vélo.

Des alternatives végétales pour la route

Vous êtes végétarien, ou peu friand de produits de la mer ?
Le règne végétal offre lui aussi des sources d’Oméga 3, sous forme d’A.L.A. (acide alpha-linolénique), un précurseur moins actif mais néanmoins utile. On le trouve notamment dans :
  • Les huiles de colza, de lin, de soja et de noix
  • Les graines (lin, chia)
  • Les légumes verts comme les épinards, choux, pourpier
  • Les fruits secs comme les noix

L’huile de colza tire son épingle du jeu avec un équilibre parfait entre Oméga 3 et Oméga 6, et une tenue correcte à la cuisson (jusqu’à 180 °C).

Les Oméga 3 ne sont pas des boosters instantanés. Ils n’agissent pas comme une barre énergétique ou un gel. Leur efficacité repose sur une consommation régulière, durable, intégrée à un mode de vie sain. Pour le cyclotouriste, c’est une manière simple de prendre soin de son cœur, de son endurance et de sa récupération.


Texte issu de la revue de la revue 
Cyclotourisme, la revue officielle de la Fédération française de cyclotourisme

Texte rédigé par Jean-Louis Rougier, kinésithérapeute du sport et remanié par Jean-Pierre Giorgi – Photo : pexels.com
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