DJI Neo 2, le drone qui révolutionne les récits de cyclotourisme
Imaginez-vous en pleine ascension d’un col pyrénéen ou dans une traversée bucolique le long d’une Voie verte. Un souffle dans les arbres, le cliquetis de la chaîne, et au-dessus de vous… un caméraman invisible qui capture chaque instant de votre voyage à vélo.
Le DJI Neo 2, dernier né de la marque, promet exactement cela. Dans cet article, nous explorons comment ce petit drone peut transformer vos itinéraires vélo et enrichir le récit de votre cyclotourisme, grâce à des fonctions adaptées aux voyages à vélo et aux activités de plein air.
Un compagnon pensé pour le voyage à vélo
Dans l’univers du cyclotourisme, on aime raconter ses aventures. Les photos deviennent des balises, les vidéos des chapitres. Le Neo 2 vient ajouter une touche cinématographique aux voyages à vélo, en particulier pour ceux qui pratiquent le “slow travel” ou souhaitent partager leurs itinéraires vélo avec un regard neuf.
Le Neo 2 est le drone le plus compact de DJI intégrant la détection d’obstacles omnidirectionnelle, le contrôle gestuel et les modes intelligents SelfieShot et ActiveTrack. L’objectif est simple : permettre à n’importe quel cyclotouriste, même débutant, de filmer ses sorties sans se soucier du pilotage.
Trois méthodes de décollage, trois façons de raconter son voyage
Le Neo 2 offre trois modes de mise en vol, du plus classique au plus futuriste.
La méthode traditionnelle utilise la télécommande. Efficace, précise, mais moins adaptée au voyage à vélo, car elle demande du temps et de la manipulation. La télécommande utilise votre smartphone comme écran, ce qui allège l’ensemble mais impose un petit rituel de préparation.
La seconde méthode, via le téléphone uniquement, est plus intuitive. Un joystick virtuel permet de positionner rapidement le drone : devant vous, sur le côté, plus haut. Cette solution est idéale pour un réglage fin, avant de laisser le drone filmer en autonomie.
Et puis il y a la troisième méthode, celle qui change tout pour le cyclotouriste : le contrôle gestuel. Le Neo 2 possède un petit écran frontal indiquant le mode de vol. On l’allume, on le tient dans la main… et il décolle. Ensuite, les gestes deviennent votre langage. Une paume levée, il monte. Une main vers la droite, il vire. Les deux mains écartées : il s’éloigne. À vélo, cela signifie filmer sans s’arrêter, sans poser son matériel, sans sortir sa télécommande. Un geste suffit.
ActiveTrack : le cyclotouriste au centre de l’image
Le mode ActiveTrack place le sujet au centre du cadre en permanence. Pour le cyclotourisme et les itinéraires vélo rapides, c’est un game changer. En forêt, en montagne, sur une longue ligne droite ou un chemin sinueux, le Neo 2 s’adapte. Les performances de suivi sont impressionnantes : 12 m/s, soit 43 km/h. Autrement dit, il suit désormais un cycliste sur route ou gravel sans décrocher dès que l’on appuie un peu plus fort sur les pédales.
Le suivi se fait dans huit directions : avant, arrière, gauche, droite, et diagonales. Pour un voyage à vélo, cette polyvalence crée des prises de vue dignes d’un documentaire. Les images sont nettes, stabilisées (nacelle 2 axes + correction numérique), en 4K/60 ips, avec option ralenti 4K/100 ips et format vertical pour les réseaux sociaux. Le capteur CMOS 12 MP de 1/2 pouce assure une qualité largement suffisante pour un reportage en ligne ou une vidéo souvenir.

Un test grandeur nature en forêt
Pour tester « la bête », direction la forêt de Clamart (Hauts-de-Seine). Difficile d’utiliser un drone en ville, mais en sous-bois, l’exercice devient un vrai crash test.
Pour les amateurs de randonnée, de trail, de voyage à vélo ou de gravel engagé, ce drone offre une liberté nouvelle. Il suit sans interruption et capture des images qui, il y a quelques années, auraient nécessité un cadreur et un hélicoptère. Sans exagération.
Une sécurité renforcée pour voler en toute sérénité
Pour le cyclotouriste, l’un des grands enjeux reste la sécurité. Entre arbres, falaises, rochers ou obstacles inattendus, un crash est vite arrivé. Le Neo 2 combine plusieurs technologies : LiDAR à l’avant, capteur optique omnidirectionnel, capteur infrarouge vers le bas et protections intégrales d’hélices. Cette combinaison réduit fortement le risque de collision, même dans un environnement complexe.
Pour un débutant, cela change tout : le vol devient rassurant, presque instinctif.
Autonomie et stockage : des chiffres utiles pour le terrain
Le drone offre une autonomie théorique de 19 minutes. En conditions réelles, et encore plus en climat froid, on tourne plutôt autour de 12 à 15 minutes. Pour une sortie rando ou un voyage à vélo, mieux vaut opter pour le pack comprenant trois batteries. Le stockage interne de 49 Go permet de filmer en 4K sans se soucier d’une carte pleine.
Le test de la rédaction
Habituellement adepte de la route, j’ai choisi la forêt de Clamart pour ce test. Impossible d’utiliser un drone en pleine circulation urbaine sans prendre le risque qu’il finisse contre une voiture.

Je teste ensuite les commandes gestuelles, et le résultat est bluffant. Le drone me colle aux roues même quand j’accélère, évite les troncs, glisse sous les branches… une vraie démonstration. Là où le Flip peinait dans les virages serrés ou les côtes abruptes, le Neo 2 passe sans hésiter, y compris dans un étroit couloir d’arbres.
Tout paraît automatique : la caméra reste fixée sur moi, le drone esquive les obstacles au dernier moment, ralentit, remonte, contourne… comme s’il anticipait. Je joue avec les gestes — poing fermé, main ouverte, mouvement latéral — et il obéit avec une fluidité déconcertante. DJI a clairement franchi un palier. Avec le Flip, j’avais cumulé les crashs en nature.
Le Neo 2, lui, ressemble à une petite abeille caméraman, capable de me suivre partout. À vélo comme en randonnée ou en trail, il apporte un vrai changement de perspective. Ce test m’a impressionné, et je suis déjà impatient de l’emmener sur des itinéraires plus sauvages. J’ai eu la chance de beaucoup voyager dans le monde et j’aurais rêvé avoir ce drone avec moi pour chacune de mes expéditions.
Les points forts retenus par la rédaction
Décollage et atterrissage dans la paume, gestes intuitifs, suivi fluide même à haute vitesse, imagerie 4K, détection d’obstacles omnidirectionnelle, légèreté… Le Neo 2 combine simplicité et performance.
Pour le cyclotourisme, l’atout majeur reste l’absence de manipulation complexe. On s’arrête, on le lance, on repart. Il suit, il filme, il documente. Exactement ce que recherche un voyageur à vélo.
Prix et choix du pack
Le Neo 2 existe en deux versions :
Drone seul : 239 €
Drone + télécommande + 3 batteries + station de recharge : 399 €

Pour un usage pur cyclotourisme ou randonnée, la version simple suffit largement. Le contrôle via smartphone ou gestes remplace sans difficulté la télécommande, tout en simplifiant le matériel à emporter. Le DJI Neo 2 n’est pas juste un gadget. Dans la continuité de vos récits de voyage, ce drone ouvre une nouvelle porte : celle d’un cyclotourisme plus visuel, plus créatif, et résolument tourné vers l’avenir.






