L’outillage embarqué
Une crevaison ? Un porte-bagages qui brinquebale ? Une selle qui bouge ? Il est temps de sortir la trousse à outils !
Pour déterminer le contenu de sa trousse à outils, il faut avoir en mémoire ceci : pouvoir réparer ce qu’il est possible de réparer et ce que l’on sait réparer ! Il est donc inutile d’embarquer un poste à soudure, difficile à utiliser sur le bord de la route, ou un jeu de roulements de pédalier si vous n’êtes pas un mécanicien confirmé.
Pour les nuls en mécanique
• Deux chambres à air neuves et trois démonte-pneus constituent le minimum. Si vous savez réparer une crevaison (vous devriez !), vous pouvez ajouter quelques rustines et un tube de colle. Il existe également des pièces autocollantes mais à l’efficacité capricieuse !
• Un outil multifonction. Il en existe de nombreux modèles parmi lesquels vous devrez choisir. Le minimum comprend des clés mâles et/ou cruciformes selon le type de vis présentes sur votre vélo. Certains outils comprennent un tire-bouchon ou un ouvre-boîte, à vous de voir.
• Quelques vis et écrous de rechange viendront compléter ce strict minimum auquel on peut tout de même ajouter un peu de savon et des lingettes nettoyantes. S’essuyer les mains dans l’herbe n’est pas toujours très efficace !
Pour les plus expérimentés
On peut compléter par :
• Un dérive-chaîne et un maillon amovible – ou attache-rapide – compatible avec votre chaîne.
• Une clé à rayons avec quelques rayons de rechange.
La trousse
On choisira de préférence un modèle se fixant sous la selle. Elle est ainsi facilement disponible et son contenu n’encombre pas les sacoches ou sac à dos. Certains comportent une petite bride à l’arrière pour y fixer un feu rouge et une petite bande réfléchissante, toujours utile quand le soir tombe.
À retenir
Le meilleur moyen de prévenir les pannes est de disposer d’un vélo bien entretenu et révisé avant le départ. Pneus et freins en bon état de fonctionnement, transmission bien réglée et visserie bien ajustée sont les meilleurs garants de randonnées tranquilles. Reste la crevaison, fruit du hasard ou de la malchance. S’il est un acte mécanique que le cycliste doit absolument connaître, c’est bien celui qui consiste à démonter un pneu, changer une chambre à air et remonter le tout. À vous de jouer !
Texte et photos : Bernard Lescudé