Alimentation – Avons-nous évolué depuis l’Homo sapiens ?
Le régime paléolithique est un régime alimentaire controversé qui prône un retour aux sources de l’alimentation humaine. Bien qu’il puisse présenter des avantages en termes de qualité nutritionnelle, il comporte également des risques importants de carences alimentaires. Il est donc essentiel de bien comprendre ses fondements et ses implications avant de l’adopter.
Darwin nous ferait sans doute remarquer qu’à l’échelle de l’évolution des espèces, l’homme des cavernes, c’était hier ! Nos gènes n’ont pas eu le temps de s’adapter à l’évolution rapide (et accélérée) de nos modes alimentaires. Depuis cinquante ans, à savoir une fraction de seconde dans l’histoire humaine, l’alimentation s’est transformée radicalement : raffinée, polluée (pesticides, rayons), manipulée (OGM), venant de tous pays en toutes saisons, etc.
Régime paléolithique : un retour aux sources ?
Le régime paléolithique est un régime alimentaire inspiré du mode de vie paléolithique, composé d’aliments que les hommes de cette époque consommaient. Il se compose notamment d’une part importante de viandes maigres (gibier, volaille, ruminants) nourris à l’herbe, mais aussi de poissons, de racines, de noix et de baies. Il exclut en revanche les produits issus de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire, comme les céréales, les légumineuses, les huiles végétales et les produits laitiers.
Les fondements du régime paléolithique
Les partisans du régime paléolithique considèrent que les besoins nutritionnels de l’homme actuel n’auraient que très peu évolué par rapport à ceux de nos ancêtres, les chasseurs-cueilleurs. Selon eux, le métabolisme humain n’aurait pas encore eu le temps de s’adapter à la plupart des aliments issus de la révolution néolithique (apparition de l’agriculture et de l’élevage), et assimilerait ainsi difficilement les céréales, les légumineuses et les produits laitiers.
Les critiques du régime paléolithique
Le régime paléolithique fait cependant l’objet de critiques diverses. Il présente des risques importants de carence alimentaire. Ce régime exclut, en particulier, totalement les glucides à IG élevé, anciennement dénommés rapides.