Publié le09/10/2018à11h12
À vélo, protégez vos yeux
Lors de vos sorties, balades, randonnées, ou descentes en route ou en VTT et en toutes conditions climatiques, mieux vaut porter des lunettes. Même si elles ne sont pas obligatoires, elles vous évitent d’en prendre plein les yeux.
Pour filtrer le rayonnement des UV
Pour la pratique du vélo, choisissez des verres filtrant les rayons ultraviolets. Le soleil, été comme hiver, par temps couvert ou ensoleillé, est dangereux pour les yeux. Les UV agressent l’ensemble des tissus oculaires, attaquent votre capital visuel et risquent de provoquer une conjonctivite, ou pire encore une kératine (inflammation de la cornée).
N’oubliez pas, en montagne, l’intensité des UV augmente de 10 % à chaque palier de 1 000 mètres d’altitude.
Pour parer les éblouissements
À vélo, nous sommes parfois confrontés à une lumière extérieure trop vive, une luminosité changeante, des reflets aveuglants du soleil sur la chaussée, des autres véhicules, des objets ou encore des débris. Optez pour des lunettes de soleil polarisées, qui éliminent les éblouissements et les reflets. Dans des conditions de luminosité intense, elles rendent la vision très confortable. En VTT, beaucoup de pilotes choisissent des lunettes ou masque avec verres photochromiques qui, grâce à un traitement spécial, « s’ajustent » rapidement aux différences d’intensité lumineuse. Pour résumer, le verre va se foncer en plein exposition solaire et s’éclaircir lors d’un passage plus sombre en sous-bois par exemple. Toutes les marques de lunettes proposent ce type de verres avec des temps variables quant à l’adaptation à ces variations de lumière.
Pour se protéger des éléments extérieurs
Le soleil n’est pas la seule bête noire des cyclistes. À vélo, le vent l’est également. Même si l’air chaud contient plus de vapeur d’eau que l’air froid, il assèche les yeux. D’où l’importance d’opter pour une monture de lunette enveloppante afin d’éviter les symptômes désagréables de la sécheresse oculaire comme les larmes qui sont des réflexes et apparaissent pour protéger les yeux des agents irritants.
La poussière, les pollens, les insectes, la pluie, les projections de boue, les gravillons, les branches… sont autant d’éléments perturbateurs à vélo. Porter des lunettes à vélo va bien au-delà de l’esthétisme. Cela rime avec prévention, confort oculaire et performance sportive !
Texte : Clarisse Nénard (VivonsVélo/AG2R La Mondiale) et Philippe Palleron Photo : Fédération française de cyclotourisme – Jean-Luc Armand