Tour cyclotouriste 2025, dans quelques jours le départ
Dix ans après une Semaine fédérale restée dans toutes les mémoires, Albi va retrouver des cyclotouristes venus de toutes les régions de la France métropolitaine auxquels s’ajoutent cinq Réunionnais. Le peloton comptera trois VAE et deux tandems dont un accueillera une personne en situation de handicap.
Les cyclotouristes seront certes moins nombreux qu’en 2015, mais tout aussi avides de découvrir et parcourir la France, de l’Occitanie à la Bretagne et retour par le Massif central et les sommets pyrénéens.
De la vallée du Tarn à la vallée du Lot
Pour la première journée, après la traditionnelle photo de groupe au pied de la cathédrale Sainte-Cécile, ils prendront la route en direction des plus beaux sites et villages de la région : Cordes-sur-Ciel, Saint-Antonin-Noble-Val, Caylus, Limogne-en-Quercy où les attend le déjeuner préparé par le comité départemental de cyclotourisme du Lot.
Ensuite, ce sera la vallée du Lot et le magnifique village de Saint-Cirq-Lapopie et Cahors, terminus après 146 km et déjà 1 400 m de dénivelé. Les prochaines étapes les conduiront à Ribérac, Rochefort, Challans… Retour dans la cité épiscopale le 05 juillet.
Rencontre avec la «régionale de l’étape »
À quelques jours de l’événement, nous avons rencontré Joëlle Pailhous, licenciée aux Cyclos Randonneurs Albigeois qui aborde le séjour avec sérénité et lucidité : « C’est un vrai challenge pour moi. Il est vrai qu’à 63 ans, je n’ai plus la forme que j’avais à 30 ans. »
Mes attentes ?
« Prendre du plaisir tout simplement. Plaisir de partager, de donner et de recevoir avec les coéquipiers. Vivre au jour le jour c’est ce qui fait la beauté du périple avec la découverte, l’émerveillement, la sensation de liberté. »
Mes appréhensions ? Mes inquiétudes ?
« Je n’ai jamais roulé plus de dix jours consécutifs sur de longues distances. Mon organisme va-t-il tenir sur la durée ? Vais-je assez dormir pour la récupération ?
Je crains le vent et la pluie sur plusieurs jours, les blessures que peuvent occasionner les heures de selle. Je n’ai jamais participé à des Diagonales, ni Flèches Vélocio, ni Paris-BrestParis… Malgré cela, je sais gérer mon effort sur un temps long. Le physique est là. Il suffira de lâcher prise sur le compteur et d’aller moins vite pour atteindre l’objectif.
Sur ce tour, il n’y a aucun autre Tarnais. Je ne connais personne mais je m’adapterai sans aucun doute. »