Raid Paris-Roubaix VTT 2025
D’un vélodrome à l’autre
Le cadre est inhabituel à VTT, mais c’est sur la piste que s’amorçait et se concluait cette randonnée.
Enfin presque, car si le vélodrome couvert du Stab nous accueillait pour la première fois au petit matin, c’était uniquement pour les inscriptions. La piste en bois, soigneusement entretenue, ne fait pas bon ménage avec les pneus crantés. Mais se retrouver au pied d’un virage dont la pente est de 44 degrés impressionne… même les vététistes.
Entre les deux vélodromes, séparés par une rue, la ligne droite n’était pas l’itinéraire du jour ; 130 ou 70 kilomètres, avec quelques pavés bien sûr dont ceux du Carrefour de l’Arbre ou de la Trouée d’Arenberg, attendaient les participants.
Des parcours exigeants
Les deux boucles ne présentent pas de difficulté technique en matière de pilotage mais requièrent une bonne préparation physique. Le franchissement de secteurs pavés précédés ou suivis par un chemin imprime un rythme soutenu et sur une longue distance.
Pour peu que le vent se mette de la partie, comme se fut le cas cette année avec des rafales annoncées à 40 km/h, la difficulté en est fortement accrue.
Ceux engagés sur le 130 km n’auront pas regretté le remplacement du parcours en ligne au départ de Wallers des précédentes éditions, par une boucle au départ de Roubaix. Ce ne fut qu’un demi-mal.
Bravo les jeunes
Cela n’a pas dissuadé les jeunes pratiquants. Ils étaient une trentaine de moins de 15 ans à s’engager sur « La Pavée » et ses 22 secteurs pavés. Le plus jeune, appartenant au club belge des Blancs Gilets, n’avait que… 7 ans.
Un label stimulant
Si le soin apporté aux parcours, l’abondance des ravitaillements et la convivialité sont la marque de fabrique des organisations du Vélo Club de Roubaix cyclotourisme, nous avions particulièrement à cœur de confirmer cette réputation avec l’attribution du label « Vertes Tout-Terrain ».
Les 90 bénévoles mobilisés à cette occasion ont tout fait pour que cet événement, préparé de longue date par un comité d’organisation particulièrement investi, donne toute satisfaction.
L’arrivée sur le vélodrome en plein air reste le moment attendu qui clôt un long effort et rejoint la légende de Paris-Roubaix.
Malgré la fatigue au terme des 70 ou 130 km, tous retrouvent un regain d’énergie pour parcourir à bonne allure les deux tours qui concluent la randonnée, galvanisés par le son de la cloche et un public chaleureux en bord de piste.
Fanny, dernière arrivée après l’heure de fin officielle, y aura droit elle aussi et à défaut de la portion de frites prévue, partagera avec les bénévoles l’amical repas de clôture.