Première expérience de voyage itinérant VTT pour les jeunes Montponnais

L’école de cyclotourisme du club de Montpon (24)  n’a pas deux ans d’existence, une dizaine de jeunes vététistes la fréquentent tous les samedis. En cette fin d’été, Roland Aguilé, leur responsable, avait programmé un premier voyage itinérant pour rejoindre Brantôme, fin août. L’idée de départ était de partir de Montpon, ville du club, mais compte tenu de la difficulté des parcours avec un maximum de chemins, de la différence d’âge des participants (entre 11 et 14 ans), le voyage a été raccourci d’une journée et l’itinéraire prévu au départ en raison pour partie de la météo. 

Légère erreur de parcours…
Le départ est fixé le samedi 22 août, le rendez-vous était à Tamarelle, un petit hameau au Nord de Saint-Astier, pour éviter la longue côte qui quitte la vallée de l’Isle dés le départ. Tout le monde est à l’heure au rendez-vous. « On part le long du GR(*) pour rejoindre un chemin avec alternance de montées et descentes. Les marques du GR devenant aléatoires, petite erreur de parcours qui se traduit par une côte supplémentaire, suivie, il est vrai, par la descente en sens inverse. On retrouve l’itinéraire comportant des côtes caillouteuses où certains préfèrent la marche au vélo. Tout le monde arrive au camping de Brantôme au terme de 45 kilomètres pour le montage des tentes et d’un saut dans la piscine, précise Roland.

Visite de Brantôme
Les jeunes vététistes profitent d’une belle promenade dans les ruelles pittoresques avant de dîner au restaurant au bord de la Dronne. Le lendemain sera consacré à visiter les curiosités de Brantôme l’après-midi, car la pluie n’a pas cessé de toute la matinée jusqu’au déjeuner. Le groupe visitera l’abbaye : montée jusqu’en haut du clocher par des marches plutôt raides où l’on accède aux cloches qui ont chacune un nom et une histoire, le parcours troglodytique et le musée Desmoulins, artiste local visionnaire de surcroît qui, parait-il, pouvait écrire sous le contrôle d’esprits de l’au-delà plus ou moins imaginatifs. Les plus courageux rentreront au camping à pied puis dîner, coucher tôt car demain, on repart. Le lendemain, lever dès sept heures, la pluie nocturne a cessé et les tentes peuvent être repliées au sec. 

Changement d’itinéraire
Dernier petit-déjeuner, on finit de ranger matelas, duvets, matériel culinaire, tout rentre dans voiture et remorque, heureusement, tout le monde (à part l’intendante fidèle à son véhicule motorisé) semble capable de remonter sur son vélo. On part à neuf heures, comme prévu, passage à Bourdeilles, on fait le tour du château, mais la pluie arrive ainsi que des rafales de vent de plus de 60 Km/h. En raison des risques de chutes de branches, l’itinéraire est changé. C’est la route qui sera privilégiée à cause de la météo épouvantable. Et le voyage s’arrêtera finalement à Ribérac. Tout me monde est très satisfait de ce premier voyage « Les objectifs prévus ont été atteints, tout le monde a pu parcourir l’itinéraire prévu, plus ou moins facilement, mais c’est normal, compte tenu des différences d’âge. La satisfaction était au rendez-vous et la fatigue vite oubliée. Au camping, les jeunes ont appris à s’entraider et à participer aux tâches d’intendance, ce qu’ils ne faisaient pas forcément chez eux, conclut Roland, qui est prêt à renouveler l’expérience et les jeunes aussi, conclut Roland Aguilé.

Texte : Claude-Hélène Yvard et Roland Aguilé
Photos : Cyclotourisme Montponnais