Livre – « Partez, le vélo autrement », une invitation à l’aventure cyclotouristique
Les éditions Ulmer sont heureuses de vous annoncer la naissance d’un livre qui donne envie de pédaler, nez en l’air ou tête baissée, mains en haut ou en bas du guidon. Au guidon, Alain Servan-Puiseux, François Paoletti et Matthieu Lifschitz, ses deux journalistes et son directeur artistique.
Une ode au voyage à vélo
Ce livre est un concentré des articles publiés dans le magazine 200, qui depuis plus de dix ans roule loin, voit large et célèbre le voyage et les rencontres. Chaque récit sélectionné est enrichi de nouvelles photographies, offrant une nouvelle vision dans l’univers des petites routes, des villages pittoresques et des paysages singuliers.
Alain Servan-Puiseux résume l’esprit de cette aventure avec poésie : « Le premier voyage à vélo est une très belle porte. Une fois ouverte, elle reste rarement fermée. Mais attention : le risque de voyager à vélo, c’est d’y prendre goût et de vouloir y retourner chaque année. »
Des récits pour lever le nez du guidon
Ces récits rendent hommage à la richesse des petites routes, aux clochers qui surgissent au détour des chemins, et aux rencontres qui marquent chaque coup de pédale.
Loin des grandes routes, ces histoires invitent à ralentir, à savourer chaque instant et à redécouvrir le monde, guidon en main. C’est une véritable célébration de la France rurale, de son patrimoine naturel et culturel, à travers le regard de passionnés.
Pour les amoureux du vélo et de l’évasion
À la Fédération française de cyclotourisme, nous ne pouvons que recommander chaleureusement ce livre. C’est une source d’inspiration pour tous ceux qui rêvent d’évasion, qu’ils soient novices ou cyclistes confirmés.
Rencontre avec Alain Servan-Puiseux
Vous parlez du premier voyage à vélo comme d’une « porte » qu’on ne referme jamais. Qu’est-ce qui, selon vous, rend le voyage à vélo si irrésistible ?
Je crois qu’il nous rend du temps humain. Un temps qui n’est pas dicté par un horaire, qui n’est pas une recherche de vitesse, qui n’est pas une recherche d’efficacité. On ne cherche pas à effacer le voyage, à se déplacer le plus vite possible : on cherche à le vivre. Et cela se fait tout seul. Ce temps a une valeur immense, aujourd’hui. Nous en manquons.
La France est mise à l’honneur dans vos récits. Quels sont les lieux ou itinéraires cyclotouristiques méconnus que vous recommandez absolument ?
Difficile de dresser une liste. Mais je crois qu’il y a deux gisements fabuleux, et accessibles. Le premier, ce sont nos propres alentours. Nous avons nos habitudes, et la curiosité n’en fait pas partie. Nous roulons souvent sur les mêmes routes. Il suffit d’en changer, sans changer de pays. On fait toujours des découvertes.
L’autre gisement est un paradoxe : il faut aller là où on n’a pas envie d’aller. La Somme ne vous tente pas, ou ne vous dit rien ? Allez dans la Somme. Les Ardennes vous font peur ? Allez dans les Ardennes. À 200, nous jouons souvent des contraintes volontaires. Suivre une ligne de train, un héros de roman. Ils nous emmènent là où nous ne serions pas allés. Et nous ne l’avons jamais regretté.
Pour les novices qui souhaitent se lancer dans un premier voyage à vélo, quels conseils essentiels leur donneriez-vous pour profiter pleinement de l’expérience ?
De n’avoir peur de rien, ou de pas grand-chose. Ce que l’on a oublié s’achète ou se trouve en route. Une courbature ne tue pas. La mécanique simple relève surtout du bon sens. Seul le premier kilomètre coûte.
Existera-t-il une suite à Partez, le vélo autrement
Peut-être. Attendons déjà de voir comment il est reçu par les lecteurs. Les premières signatures et rencontres nous rendent plutôt très optimistes.
Disponible dès maintenant aux éditions Ulmer. Plus d’informations et achat sur www.editions-ulmer.fr
Ce livre est un incontournable pour tous les cyclotouristes !