Les cyclistes australiens réclament plus de sécurité à vélo

La ville de Melbourne a lancé un grand sondage pour savoir quels étaient les freins pour la pratique du vélo en ville. La réponse est, sans surprise, plus de sécurité !

Les villes et les cultures changent mais au fond, nous avons tous la même problématique à vélo. Nous souhaitons plus de sécurité et un meilleur partage de la route avec les automobiles.

Le constat

À Melbourne, trois personnes sur quatre veulent faire du vélo mais sont rebutées par le manque de voies sûres.

Selon le site https://theconversation.com/, seulement 1,7 % des trajets s’effectuent à vélo. En cause le manque de pistes cyclables offrant une sécurité garantie.

 
Les Australiens réclament davantage de pistes isolées de la route principale. Ce qui est intéressant, c’est l’augmentation de demandes émanant de catégorie traditionnellement plus faible, comme les femmes ou les personnes résidant dans les zones périurbaines.

En effet, il existe bien comme chez nous des pistes pour les vélos, mais la plupart, sont en étoile allant de la banlieue vers le centre-ville. Ce que réclament les associations de cyclistes c’est plus d’inter connectivité entre les axes principaux. Le but étant d’étendre la vie locale, avec des trajets vers l’école, les magasins ou d’endroits autour de leurs domiciles.

Le panel


La ville de Melbourne compte 6,7 millions d’habitants. La ville a interrogé 4 000 habitants pour connaître leurs intérêts et leurs attentes pour la pratique du vélo.

Les demandes les plus vindicatives résultent des habitants en périphérie, qui souhaitent plus de sécurité avant d’arriver sur les pistes urbaines.

 

Les solutions


La commune et la région réfléchissent à des solutions pour gommer ces inégalités. La solution est la construction de pistes en parallèle des routes séparées par un rail de sécurité ou carrément, quand cela est possible, une piste sur sentiers hors route.

Le développement de ces solutions auront un double intérêt. La réduction des émissions carbone liées à la voiture ou les transport en commun, mais également en matière de santé en luttant contre la sédentarisation et le manque d’activité physique.

Conclusion


Le pays change, mais le problème est le même dans les grandes villes françaises. C’est pourquoi la Fédération française de cyclotourisme s’appuie sur ses partenaires comme Vélo & Territoire pour mettre en place une politique cyclable afin de proposer un Plan national vélo.

Source : sujet inspiré par un article australien que vous pouvez retrouver en totalité sur : https://theconversation.com/3-in-4-people-want-to-ride-a-bike-but-are-put-off-by-lack-of-safe-lanes-172868

Texte : Jean-Pierre Giorgi – Photo : DR Envato
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