L’abandon du Plan vélo est un non-sens pour la Fédération française de cyclotourisme !
Le budget alloué aux infrastructures cyclables et marchables est désormais ramené à 100 millions d’euros pour 2025. Ce montant est insuffisant pour répondre aux besoins croissants en matière d’aménagements sécurisés.
Cela correspond à la création de 500 kilomètres de piste cyclable en site propre pour toute la France. On est loin de l’ambition de rendre la France première destination touristique cyclable européenne.
Alors que la France s’engage dans une mission contre la violence routière, suite aux tragédies récentes, il est incohérent de réduire les financements pour les infrastructures cyclables.
Le Plan vélo avait pour but la création de 100 000 kilomètres d’aménagements cyclables d’ici 2030. Une telle baisse de budget signifie l’abandon de 400 projets cyclables. Ces investissements d’avenir ne peuvent être abandonnés sous prétexte de rationalisation budgétaire.
Réduire les financements pour les infrastructures cyclables : une incohérence face à l’engagement contre la violence routière
L’annulation du Plan vélo est une décision contraire aux enjeux climatiques et à la sécurité des usagers. Cette décision intervient alors que l’accidentologie des usagers vulnérables est alarmante.
La Fédération française de cyclotourisme alerte sur une grave erreur pour l’avenir. Ce Plan vélo est crucial pour transformer nos modes de vie et répondre aux enjeux du changement climatique et de la santé publique. Il doit être accompagné par une acculturation au partage de l’espace public entre tous les usagers, avec une politique en faveur des plus vulnérables : piétons et cyclistes.
La baisse du budget alloué à la Sécurité routière est également un mauvais signal au moment où de plus de plus de nos concitoyens choisissent le vélo pour aller travailler, faire leurs courses et voyager.
Le vélo : une solution durable pour la santé, l’économie et la planète
Il n’est plus à démontrer que le vélo est le moyen de déplacement le moins polluant pour la planète. Outre cet aspect reconnu, sa pratique a un impact positif sur la santé physique et psychique. Trente minutes de vélo par jour réduisent de 30 % le risque de maladies cardiovasculaires ce qui a pour effet direct de substantielles économies pour la Sécurité sociale.
La Fédération française de cyclotourisme rappelle son engagement fort pour éduquer les nouvelles générations à l’usage du vélo, accompagner les collectivités locales pour aménager les infrastructures et promouvoir des territoires qui développent un tourisme durable.