La Grande Traversée des Pyrénées : une aventure cyclo inoubliable

Dix membres du club PST Cyclo de Tartas ont relevé un défi hors norme : traverser les Pyrénées à vélo, de Saint-Jean-de-Luz à Cerbère, en seulement sept étapes.

De l’Atlantique à la Méditerranée, à la force des mollets c’est le défi qu’ont accompli les membres du club de Tartas en traversant les Pyrénées. Une aventure où l’effort physique, les paysages et l’esprit d’équipe ont rythmé chaque journée. Retour sur une épopée cycliste qui restera gravée dans les mémoires.

Un départ ambitieux : l’Atlantique dans le rétroviseur

Étape 1 : Saint-Jean-de-Luz → Larrau (118 km, 2 800 m D+)

Le départ est donné depuis les plages de l’Atlantique. Dès les premiers kilomètres, les cyclistes plongent dans l’univers exigeant des Pyrénées basques. Routes sinueuses, pentes abruptes, et une première halte bien méritée à Larrau, porte d’entrée de la montagne. « C’est ici que nous avons compris que l’aventure ne serait pas de tout repos », confie l’un des participants.

Les géants des Pyrénées : cols mythiques et défis humains

Étape 2 : Larrau → Argelès-Gazost (120 km, 3 675 m D+)

Les choses sérieuses commencent avec les grands cols béarnais et bigourdans. Entre ascensions interminables et descentes vertigineuses, les cyclistes atteignent Argelès-Gazost, aux portes du Tourmalet. « Chaque virage nous rapprochait un peu plus du cœur des Pyrénées », raconte un coureur.

Étape 3 : Argelès-Gazost → Bagnères-de-Luchon (80 km, 2 400 m D+)

Une journée marquée par la météo. En haut du Tourmalet, le froid, la pluie et une température proche de 0°C transforment la descente en épreuve. « Nous avons dû nous scinder en deux groupes pour affronter ces conditions extrêmes », se souvient un participant. Malgré tout, Bagnères-de-Luchon les accueille, symbole de résilience.

L’Ariège et ses paysages sauvages

Étape 4 : Bagnères-de-Luchon → Seix (111 km, 2 900 m D+)

Direction l’Ariège, terre de contrastes. Les paysages deviennent plus sauvages, les routes plus calmes, mais la difficulté reste omniprésente. « Nous avons perdu un compagnon de route à cause d’un accrochage matériel, mais personne n’a abandonné », souligne un cycliste. Seix, petit village paisible, marque la fin d’une journée éprouvante.

Étape 5 : Seix → Tarascon-sur-Ariège (97 km, 2 600 m D+)

Les reliefs ariégeois ne lâchent rien. « Les cols s’enchaînent, mais c’est l’entraide qui nous a portés », explique un membre du groupe. L’assistance logistique, toujours présente, joue un rôle clé : ravitaillements, réparations et encouragements maintiennent la motivation intacte.

Vers la Méditerranée : l’ultime effort

Étape 6 : Tarascon-sur-Ariège → Prades (134 km, 3 600 m D+)

L’étape reine. Au programme : le col de Pailhères (2 001 m), deuxième plus haut col de la traversée. « Après des heures d’effort, atteindre Prades, c’était comme toucher la Méditerranée du bout des doigts », s’enthousiasme un cycliste.

Étape 7 : Prades → Cerbère (122 km, 1 700 m D+)

Dernière ligne droite. L’odeur de la mer se fait sentir, et l’arrivée à Cerbère, au bord de la Méditerranée, est un moment chargé d’émotion. « Relier l’Atlantique à la Méditerranée à vélo, c’est un rêve devenu réalité », résume un participant, les yeux brillants.

Oplus_131072

Une aventure collective, une victoire humaine

Si les dix cyclistes ont accompli cet exploit, c’est aussi grâce à l’assistance qui les a suivis au quotidien. Logistique, ravitaillements, réparations et encouragements ont été décisifs pour tenir la cadence. « Cette traversée restera gravée comme une aventure sportive, mais surtout humaine », conclut l’un d’eux. « Chacun, sur le vélo ou dans l’assistance, a joué un rôle essentiel. »

Toutes les valeurs du cyclotourisme se sont retrouvées dans ce défi sportif de plus de 800 kilomètres avec pas moins de 20 000 m D+. Un grand bravo !

Retrouvez toute l’actualité du club sur https://pstcyclo.fr/

Texte : Jean-Pierre Giorgi – Photos : PST CYCLO TARTAS
ATTENTION: Afin d'éviter les abus, les réactions sont modérées 'a priori'. De ce fait, votre réaction n'apparaîtra que lorsqu'un modérateur l'aura validée. Merci de votre compréhension.

Un commentaire

  • Geneviève ALEXANDRE says:

    Bravo à tous, fabuleux !!!
    Plusieurs copains ont fait la traversée de la méditerranée à l’océan en juin.
    Et comme, vous le précisez la logistique est très importante!
    Sans cela, impossible
    Bonne continuation à vous tous.
    Quel est le prochain périple ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.