La « 3V » – 24 h de vélo solidaire sous le signe de la générosité

Les 26 et 27 septembre derniers, la 9ᵉ édition des 24 h d’Avord, plus connue sous le nom de 3V « Vélo, Volonté, Victoire », a rassemblé plus de 1 300 participants.

La « 3V » est un événement unique, où cyclistes valides et invalides pédalent sans relâche pour soutenir les invalides de guerre et d’autres associations caritatives. Nous vous proposons de revivre cette édition à travers le récit d’Annie Vilbois, licenciée au club de Sainte Solange dans le Cher (18).

Une mobilisation collective


Cette année encore, le soleil n’était pas au rendez-vous, mais l’ambiance, elle, était bien présente. Sous un ciel nuageux, les démonstrations aériennes ont marqué les esprits : les avions-écoles Xingu, l’AWACS et l’A400M venu d’Orléans ont survolé la piste, larguant des parachutistes porteurs du drapeau de la 3V, sous les applaudissements nourris des participants.

Le départ a été donné depuis la piste d’atterrissage de la base d’Avord, en présence du général des Armées. Pendant 24 heures, les participants ont sillonné les 12 kilomètres de parcours autour de la base, certains enchaînant trois ou quatre tours, d’autres pédalant jusqu’à l’aube et bien au-delà.

Un départ type « 24 h du Mans ».

Des clubs cyclistes et cyclotouristes, des municipalités, des entreprises et des bases militaires étaient présents pour soutenir les participants. Entre deux tours de pédales, chacun a pu se restaurer et découvrir les stands animés par l’armée, avec des activités spécialement prévues pour les enfants.

Les dons, collectés tout au long de l’événement, ont permis de réunir la somme de 56 000 €, reversée à plusieurs associations militaires et civiles.

Un défi relevé : le tour du monde à vélo


L’un des temps forts de cette édition a été l’objectif collectif de parcourir plus de 50 000 kilomètres, soit l’équivalent d’un tour du monde à vélo. Un défi ambitieux, mais atteint grâce à la détermination de tous les participants, unis sous la bannière « Vélo, Volonté, Victoire ».

Texte et photos : Annie Vilbois
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