«  Sur mon vélo, la sacoche avant gauche contient ma batterie de cuisine, un filtre à eau et mon réchaud qui, chaque soir, crache bruyamment son minuscule jet plinien. La droite recèle l’outillage pour parer aux éventuelles défaillances de ma monture. La sacoche de guidon est un cockpit : carte géographique, compteur kilométrique, appareil photographique, carnet de notes. » 

Dans ce livre, le récit est plus personnel. À l’occasion de l’ascension du plus haut volcan de la planète, le sommet chilien « Ojos del Salado » 6 893 m, il confie un voyage plus intime, une réflexion sur les ressorts qui l’ont poussé sur les chemins de l’aventure. 

« À ce moment-là, j’envisage encore de monter à la seule force des mollets, en tirant mon vélo surchargé d’eau et de quelques victuailles jusqu’à 5 800 mètres d’altitude, mais la piste (…) est longue, parfois ensablée ou pentue. Mon yak se reposera au pied du géant. » C’est ainsi qu’il nomme son vélo, qu’un temps il va laisser pour atteindre à pied le sommet du volcan. 

Bien plus qu’un simple journal de bord, donnant l’envie d’escalader les hauts volcans du Chili ou d’Argentine, ce livre recèle un voyage intérieur, un retour vers sa jeunesse, son engagement anti-militariste, sa famille, son frère brutalement disparu, et ses premières aventures de cyclonaute. 

« Mon pneu effleure l’écorce du monde comme le stylo griffonne le papier. Par monts et par mots, je m’échappe, je m’enfuis, je m’envole. » 

Site de l’auteur : https://claudemarthaler.ch/livre/lappel-du-volcan/

• Éditions : Salamandre
• Nombre de pages : 176 pages
• Format : 19 x 13 cm
• Parution : avril 2021
• ISBN : 978-2889584321
• Prix : 19 €

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