BCMF des Aravis : 820 cyclos sous le soleil
Les 14 et 15 juin, le Brevet cyclo montagnard français des Aravis, organisé par le vélo-club d’Annecy, a réuni pas moins de 820 participants. Une météo plutôt clémente a permis à tous ces cyclos de découvrir la région d’Annecy.
Cette seizième édition a commencé avec la grimpée du Semnoz par Quintal avec ses forts pourcentages (10 à 11 %) qui a laissé des traces dans les jambes pour la suite de la journée ! Un ravitaillement au village de Leschaux, puis on a plongé jusqu’au lac d’Annecy, puis vers Saint-Ferréol pour un deuxième ravitaillement. Après le col du Marais et la descente sur Thônes, les petites remontées vers le Grand-Bornand par la route du Plan Borgeal, notamment la côte de la Chapelle du Plan avec ses 15 %, en ont surpris plus d’un ! Chacun trouva dans les hébergements du Grand-Bornand un repos réparateur avant d’attaquer la deuxième journée.
Du costaud pour débuter la seconde journée
Celle-ci débutait par la montée au plateau des Glières, côté Petit-Bornand. Cette montée inquiétait de nombreux participants et ils ne furent pas déçus : 6 km à 11 % de moyenne avec des passages à 15 et 17 % ! Du lourd et très éprouvant pour atteindre le col des Glières. On vit bon nombre de participants grimper à côté du vélo… La traversée du plateau sur une route non revêtue se fit sans encombre mais beaucoup n’étaient pas très rassurés, l’équilibre étant parfois précaire.
Un nouveau parcours en 2016
Un premier ravitaillement à Thorens-Glières, puis le col des Fleuries et on gagne La Muraz, lieu du repas de midi, à la fois copieux et très apprécié. Il ne restait plus que la montée au col de la Croisette suivie de celle du Grand Piton (point culminant du mont Salève). Enfin, le retour vers Annecy passait par Cruseilles (lieu du dernier ravitaillement), le pont de la Caille, dont l’architecture est superbe, et les pistes cyclables pour terminer en sécurité. Une centaine de participants ont réalisé ce brevet en un jour, bravo ! Rendez-vous en 2016 pour une nouvelle édition sur un nouveau parcours.
Texte : Jean-Jacques Pech
Photos : Monique Pech
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