48ème BRA ou Braver, Réussir, Admirer
Le BRA et BAC fait partie des cyclomontagnardes labellisées par la FFCT. Avec 190 km et 4400m de dénivelé positif, un minimum d’entraînement est nécessaire. L’éboulement du tunnel du Chambon a obligé les organisateurs de tracer en peu de temps un nouveau circuit, un plan B, passant essentiellement par la Maurienne.
Le décor est planté : la Maurienne a endossé les couleurs du Tour de France.
Le peloton des coureurs professionnels passera par ici mais pour l’instant la route est encore ouverte. Le parcours emprunte des cols mythiques, en premier lieu le col du Glandon, irrégulier et parfois difficile, ensuite vient la montée des lacets de Montvernier, sous une chaleur caniculaire pour ceux qui ont opté pour réaliser l’épreuve en deux jours. Le col de Chaussy tend les bras aux plus courageux (ceux qui réalisent le super BRA ou le super BAC). Le col du Mollard nous met en appétit, avant de descendre rapidement et de rejoindre la route qui va nous amener au célèbre col de la Croix de Fer. L’arrivée en haut de ce légendaire col est une délivrance, même si la randonnée est loin d’être terminée, le plus difficile est fait. Contrôle, ravitaillement très copieux, comme ce fut le cas pour tous les autres sur la randonnée et c’est la descente sur Vizille terme de l’épreuve.
Chacun repartira avec son brevet du randonneur alpin,
Des souvenirs pleins les yeux et la vue de paysages magnifiques. Le BRA 2015 ce fut une fête ou l’on s’est saoulé de soleil et d’exaltations sauvages, aux limites de la résistance. Dans le décor majestueux du trident cristallin des Aiguilles d’Arves… Félicitations à tous les organisateurs qui ont gérer le plan B avec efficacité, trouver un parcours superbe et inédit, qui nous ont toujours bien accueilli, bien ravitaillé et ce dans la bonne humeur. Ils méritent grandement d’avoir une importante participation des cyclotouristes venus de toute la France (les 22 ligues étaient représentées ainsi que 64 départements) et même de l’étranger. Rendez vous en 2017 pour le 49ème BRA.
Texte : un des participants, Jean Jacques Pech