Nous étions près de 700 pour la plupart venus en vélo de toute la France, réunis dans le petit village de Brantes perché au-dessus de la vallée du Toulourenc, le mont Ventoux en arrière-plan.

Les plus sportifs avaient réalisé une Flèche Vélocio – 360 km à parcourir en 24 h en équipes de 3 à 5 machines –, en Trace Vélocio – distance entre 200 et 360 km par équipe de 2 à 6 machines (un vélo, un tandem ou une triplette comptent pour une machine).
D’autres avaient opté pour le voyage itinérant en autonomie, d’autres encore ont séjourné dans la région et participé aux randonnées touristiques proposées par le Vélo club saltésien au départ de Sault (450 participants samedi 8, 250 participants lundi 9 avril).

Vers 11 h, Martine Cano, présidente de la Fédération française de cyclotourisme, entourée des membres du Comité directeur qui avaient fait le déplacement, a tenu à rendre hommage à Raymond Henry, notre historien, qui a tant fait pour la promotion et l’animation de Pâques-en- Provence. Son discours s’est conclu par cet appel : « Restons fidèles à la tradition des retrouvailles simples et amicales pour lancer pleinement la saison. »

Depuis 1989, via ses expositions, Raymond Henry rappelait aux cyclotouristes quelles étaient leurs racines. Et ces racines, elles sont bien là dans ce rassemblement annuel dans un coin préservé de Provence, un rendez-vous initié par Vélocio qui, dans les années 1910, avait l’habitude de « descendre » de Saint-Étienne dans sa Provence natale à l’occasion de la fête de Pâques.

À partir de 1924, il donna rendez-vous à ses amis et lecteurs du Cycliste aux Baux-de-Provence. Depuis son décès en 1930, le « meeting », repris par la fédération, est consacré au souvenir de Vélocio.

Le rendez-vous 2024 qui célébrera son centenaire se déroulera à Pernes-les-Fontaines, sa ville natale.