Matos : Le bidon ou la gourde ?
Jadis en alu pour sa légèreté et parce qu’il n’y avait pas d’autre alternative au récipient en verre, le bidon utilise aujourd’hui un matériau dit plastique ou matière plastique, expressions qui cachent bien des variantes et dont certains véhiculent un aspect très négatif. On pense, bien sûr, aux plastiques qui polluent l’environnement jusqu‘au fond des mers mais également aux scandales des phtalates ou du bisphénol, perturbateurs endocriniens et qui ont fait la une de l’actualité ces derniers temps. Pour autant, faut-il avoir peur de nos bidons. La réponse est bien sûr non, à condition de prendre quelques précautions.
Choisir son bidon
À l’heure du choix, de précieuses et indispensables indications se trouvent sur le fond extérieur du bidon. Moulées dans la matière, elles sont malheureusement parfois difficiles à lire et à déchiffrer.
- La première de toute, celle qui est indispensable et incontournable, désigne « les plastiques pouvant contenir des denrées alimentaires ». Elle se présente sous forme de logo représentant un verre et une fourchette.
- La seconde, sous forme d’écolabel composé d’un triangle de flèches indique que le produit est recyclable. Il est accompagné d’un chiffre et parfois de lettres indiquant la nature du plastique. Nos bidons portent l’écolabel 5 et les lettres PP pour le Polypropylène.
- Parfois présent et c’est un plus, le logo BPA free signifie que ce contenant est fabriqué avec un matériau exempt de B.P.A. (bis phénol A) composant du polycarbonate.
Exemple d’un bidon
Au dos du bidon les deux indications sont présentes.
Tout bidon ne comportant pas les deux premiers logos est à éviter et on se méfiera particulièrement des objets publicitaires.
Article complet à retrouver dans la revue Cyclotourisme de septembre 2019 (n°693).
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