Séjour en Italie :  Cap sur Volterra

Suite de nos aventures Toscane. Pour cette troisième étage, au programme de la journée, deux options : Volterra corto o Volterra cortissimo… Cap sur Volterra. 

La tête des cyprès émerge de la brume matinale lorsque nous nous levons. Après le petit-déjeuner, des nuages bien chargés s’amoncellent au-dessus de nos têtes. On dit souvent que le troisième jour est un jour un peu bancal…

La pluie s’invite au programme


Au départ, ce matin, je suis bien décidée à faire le plus petit circuit à cause du dénivelé et puis, il faut bien en garder sous la pédale, comme on dit. Les deux jours précédents, j’ai bien repéré les cyclos les plus costauds. Il convient de les laisser partir et d’essayer de former un second groupe. Arrivée à un carrefour, je ne sais plus qui est qui ? Qui est avec qui ? Qui dois-je attendre ? Je prends « le train » des deux sympathiques jurassiens, Jean-Louis et Claude, leur tempo régulier me convient. Bientôt deux autres cyclos se joignent à nous et nous essayons de regagner Volterra, nous ne savons plus qui est à l’arrière avec Denis.

Soudain une pluie froide et soutenue s’abat sur les pauvres cyclos que nous sommes. Après avoir traversé une zone de travaux, éclaboussés par les voitures qui nous frôlent de près, pas très rassurés lorsque les bus nous dépassent, nous arrivons enfin à Volterra ! Trempés, gelés, énervés ! Le chocolat chaud, sans même pouvoir s’assoir, nous coûte cinq euros ! Après avoir attendu les autres groupes sous un porche, pour me réchauffer, je vais déambuler dans les rues qui grouillent de monde, essayant de capter la musicalité de cette belle langue italienne. 

Volterra, la ville de l’albâtre


Nous retrouvons enfin les autres groupes qui ne se sont pas mouillés, eux ! Le pique-nique pris à la hâte sur le parapet ne nous aura même pas réchauffés. Et je souris lorsque je vois le panneau qui annonce le musée de la torture. Ah, non !
Volterra que nous sommes venus visiter dimanche après-midi, possède un musée étrusque d’une grande richesse, c’est aussi la ville de l’albâtre.  

Dégustation chez le vigneron local 


Nous prenons les véhicules pour nous rendre en fin d’après-midi chez le vigneron du coin à une petite dizaine de kilomètres. Dans sa cave les vins vieillissent en barriques de chêne achetées en France. Goûter un vin c’est saisir la couleur, l’arôme, le goût en bouche.
Et c’est avec modération que dégustons et échangeons ensuite nos impressions. On parle de couleur rubis, d’arôme de cerise, de verticalité. Mais ce sont des vins qui titrent 13 degrés… L’appellation « Chianti classico » n’est pas établie sur cette commune. Pour nous, c’est du Chianti, même s’il est plus basique. 

Découverte de beautés géologiques


Au loin, le paysage nous réserve une belle surprise. Des fumerolles, appelées ici des « soffioni », jets d’eau chargés de bore (minéral utilisé dans la fabrication de produits pharmaceutiques) s’échappent des profondeurs terrestres. L’Italie, précurseur en matière de géothermie, n’a pas de centrales nucléaires, l’énergie est en partie produite par cette eau chaude. 

Demain, relâche, visite de Sienne pour les uns et petite randonnée pour les autres. 

Ma che giornata stancante… A domani ! 

À suivre…

Retrouvez tous les séjours et voyages de la Fédération française de cyclotourisme sur ffvelo.fr 

Texte : Carmen Burgos – Photos : Carmen Burgos et Alain Lamy  
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