Quimper-La Baule, version école cyclo

Deux jeunes de l’école de cyclotourisme des Cyclos Randonneurs Quimper Cornouaille ont réalisé leur premier 200 km à l’occasion d’un voyage organisé par leur club. Sébastien Le Guellec nous raconte ce moment de vie qui marquera longtemps Léna et Olivier.

La veille du départ, nous décidons de déposer une voiture à la Baule, lieu où nos jeunes auront accompli leur 200 km.  Nous sommes samedi 9 juin et après une courte nuit, nous nous retrouvons tous, pilotes et organisateurs, au local du club. Tandis que quelques adultes – qui réalisent aussi ce trajet – s’apprêtent à partir, Olivier arrive avec beaucoup de motivation très rapidement suivi de Léna qui a décidé d’emprunter le GPS de son père pour plus de confort lors du voyage.

Premiers coups de pédales


Nous partons tranquillement et donnons nos premiers coups de pédales. Pour traverser Quimper, nous prenons la vieille route de Rosporden. Quoi de mieux qu’une longue côte pour s’échauffer. Une heure après, nous doublons le groupe des adultes.
Une première pause nous attend à Quimperlé. Une petite tranche de gâteau, un peu à boire et ça repart. Les adultes, qui étaient quelques minutes derrière nous, s’offrent une pause-café. À peine repartis, la pluie vient perturber notre roulage mais ce ne fut qu’une averse. À  Pont-Scorff, nous avons convenus d’une « pause boulangerie » et avons repris des forces avec quelques très bons croissants. La route nous conduit ensuite à Hennebont.
C’est en traversant cette très belle ville qu’Olivier rencontre un problème technique : ses vitesses ne passent plus ! Le diagnostic est sans appel : la butée du câble de dérailleur est sectionnée. Nous jouons de malchance avec ce problème peu commun. Nous partons à la recherche d’un magasin de cycles et ce sera dans un supermarché spécialisé dans le sport que nous trouverons le nécessaire de réparation. Après 30 minutes de manutention, nous repartons pour Sainte-Anne-d’Auray où nous ferons une autre pause pour manger notre sandwich et retrouvons les adultes . La pause casse-croûte nous fait du bien mais il ne faut pas tarder car, au loin, un orage se fait entendre. Nous prenons ensuite la direction de Vannes : cela fait bizarre de rouler dans une grande ville après la tranquillité des petites localités traversées. Quelques kilomètres plus loin, nous apercevons le groupe d’adultes, et décidons de faire un peu de route avec eux. En voyant l’état des chaussées où du sable et des gravillons tapissent le milieu des routes, nous comprenons que nous avons échappé à une très grosse pluie !

Au coeur des marais salants


La prochaine pause se situe à la Roche-Bernard. Malgré un peu de repos et une collation, la fatigue se fait ressentir. Il reste cependant un peu plus de 50 km. Nos deux jeunes se motivent comme ils peuvent et enchaînent les traversées de villages tels que Ferel, Assérac, St Molf, La Turballe. À Guérande, nous demandons à Léna le nombre de kilomètres avant l’arrivée. Même s’il n’en reste que dix-neuf, la fatigue se ressent. Arrivés dans les marais salants, le vent souffle fort. Un dernier petit effort. Vincent ralentit un peu, mais Léna prend le relais : nous sommes à 30 km/h dans les marais. Enfin la Baule se profile devant nous. Alors qu’on attend à un stop, ils sont accueillis par un passant en costard-cravate « Il y a des pistes cyclables pour faire du vélo ? »Très surpris et fatigués, personne ne répond !

On rentre au camping, 218 km au compteur et 25 km de moyenne. Il est 18 h 30, nous sommes arrivés, un peu de papier à remplir et nous voilà sur notre emplacement ! Quelques minutes de pause allongés sur l’herbe avant de monter les tentes et de prendre une bonne douche !

Félicitation à Léna et Olivier, c’était leur premier 200 km !

Texte et photos : Sébastien Le Guellec

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