Cyclomontagnarde de Limoux : les Pyrénées cathares

Les 18 et 19 juillet, des Corbières aux Pyrénées Ariégeoises , les 400 participants de cette 16ème édition ont trouvé un parcours équilibré, des paysages sauvages, des cols nombreux et un accueil exceptionnel. En prime, les « Touristes » du samedi ont bien rôti sous un soleil de feu !

Yves Yau qui représentait la FFCT lors de la réception l’a avoué : « En comité directeur, l’attribution du label FFCT à la cyclomontagnarde de Limoux se fait très rapidement car nous connaissons la qualité de votre organisation déjà bien rodée. » Les 400 participants ont approuvé !

Le bûcher de l’inquisition
Sur cette terre Cathare, nous pouvons oser cette image tant les rayons du soleil furent ardents sur le dos des « touristes » partis le samedi matin. Même si les organisateurs ont judicieusement avancé l’heure du départ, il a fait très chaud –on a parlé de 42°- dans les collines des Corbières à la végétation rare, typiquement méditerranéenne. Les garrigues, les pinèdes et les sous-bois de chênes verts n’offraient que de rares zones d’ombre dans l’ascension des nombreux cols au menu. Du sommet de chacun d’eux, on découvrait un enchevêtrement de reliefs qui donnait un aspect mouvementé au paysage environnant. Ecrasés de chaleur, on avançait, l’eau des bidons devenait rapidement imbuvable mais les points d’eau étaient soigneusement annoncés et sur les points d’accueil, l’eau fraîche disparaissait aussi vite que le ravitaillement solide. Au menu et en quantité : tomates, abricots, bananes, chips, fromage, pâte de fruits, pâté, barres, gâteaux… et vin rouge, on est dans l’Aude !

Un dimanche clément
Heureux « randonneurs » qui purent rouler de nuit, à la fraîche, heureux « touristes » et heureux participants de l’Echappée cathare qui, au matin, ont découvert un ciel couvert et une température clémente. Au programme, les superbes panoramas ariégeois, hélas bien voilés tout comme les ruines du château de Montségur, « citadelle du vertige », lieu emblématique de l’épopée cathare. Au deuxième passage à Bélesta nous attendait un plateau repas bien garni et fort apprécié car si « l’Ariège ça monte et ça descend », ça creuse aussi ! Encore un dernier « grand » col sur la digestion –le col de la croix des morts- une arrivée en beauté sur le plateau de Sault et une descente vers Puivert alors que les cigales reprenaient leur cymbalisations, stridulations et craquettements. Un ravitaillement, deux petits cols et le final sous la chaleur retrouvée.

Bulles et fricassée
Que c’est agréable de finir sur la place de la République, bordée sur trois côtés de couverts où fleurissent les terrasses où il fait bon se désaltérer en attendant la remise des récompenses et le verre de blanquette, la bulle de Limoux ! Vous croyez que la journée est terminée ? Point du tout ! Il reste la fricassée ! La dégustation de ce plat typique à base de haricots blancs et de viande de porc cuisinés séparément apporte une dernière note festive et originale.

Le site du Cyclo Club Limoux

 

Texte et photos : Georges Golse

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