Les stages de la fin août au gîte Les 4 vents

Les stages de la fin août au centre cyclotouriste Les 4 vents

Comme vous le savez, si vous êtes comme nous l’espérons, des fidèles du site de la FFCT, la CNF avait regroupé cette année à la fin du mois d’août, plusieurs stages au Gîte des 4 Vents, à Aubusson-d’Auvergne : stage de moniteurs accompagnement d’adultes, stage d’instructeurs, et remise à niveau des instructeurs.

Ambiance studieuse au gîte, mais très conviviale : les témoignages qui suivent vont vous en convaincre…

Un aperçu du stage moniteurs

Conviés par la commission nationale de Formation, un groupe de 10 initiateurs a suivi un stage de « moniteur adultes » du 19 au 23 août 2013 au gîte des 4 vents en Auvergne.

Tout au long de la journée et en soirée, nous (ré)apprenions la règlementation, la physiologie, la lecture du paysage, la cartographie et l’utilisation d’un GPS, entre autres disciplines.

L’organisation d’une Cyclo-découverte® nous a permis de nous échapper quelques heures, sous le beau ciel bleu, à la découverte des villages des alentours.

Merci à Francis et à Jean-François, ainsi qu’à toute l’équipe des formateurs, de nous transmettre leurs connaissances et leur expérience, dans la bonne humeur.

Et bonne route aux nouveaux moniteurs.

Sylvie Forzani

Le stage d’instructeurs

(Intervenants : Claude Robillard, Yvon Durand, Claude Brulebois, Emmanuel Carpentier, Claude Lenoble)

Le stage « instructeur » vu par un stagiaire :

Ce stage instructeur me tentait depuis quelques temps, mais à 65 ans, était-ce bien raisonnable ? Devais-je m’inscrire ? Oui, non, oui, non…. ?

Un petit clic sur le site de la FFCT, et un autre pour accéder à la formation, et là, les nouveaux membres de la CNF, et en plus la solution à mon problème, en effet un des membres de la CNF était devenu instructeur en étant plus âgé que moi !

Certes, nous sommes souvent en retraite, et à cet âge, nous avons beaucoup de temps pour nous impliquer dans les commissions, mais encore pour combien de temps ? Nous n’en savons rien, même si le vélo nous aide à garder cette forme et cet enthousiasme et par conséquent cet espoir de durer encore et encore… C’est ainsi que mon bulletin d’inscription fut rempli sans aucun regret… les premiers jours !

La période s’étalant entre l’inscription et le stage, ne fut pourtant pas des plus simples. Quels formateurs allais-je rencontrer ? Quel sobriquet me donneraient les autres stagiaires probablement beaucoup plus jeunes ? Le seul réconfort qui me permit de tenir bon, était le président de la CNF, Claude Robillard, avec lequel j’avais déjà eu de nombreux contacts, Semaine fédérale de Saint-Omer et de Flers obligent… nous avions le même job !

Ce fut d’ailleurs ma première rencontre lorsque j’arrivais à Aubusson. L’accueil fut bon ainsi que la soirée et la nuit. Le jour J se leva, il faisait beau, et vers 8h30, nos formateurs se présentèrent, Claude, Claude, Claude, Emmanuel et Yvon. Les trois « C » se distinguèrent vite, les stagiaires en firent autant, mais déjà je me sentis mal à l’aise, puisque sur les sept stagiaires nous n’étions que deux routiers contre cinq vététistes ! Et le malaise s’amplifia, lorsqu’ils nous annoncèrent qu’une course d’orientation aurait lieu dans la semaine, non seulement avec le VTT mais en plus de nuit !! Cette annonce se transforma de jour en jour en activité-phare de la semaine, comment allait-on se rebeller, nous routiers, contre cette incitation au travail au noir ? Enfin, cette épreuve passée, pas de perte humaine dans le lac d’Aubusson ! nous, routiers, on y voyait plus clair…

Malgré les cadences infernales, tout le monde résista, l’ambiance était bonne, le punch des formateurs fut sans doute communicatif.

Claude L. se faisant appeler « Paul »nous demandait chaque matin une petite rétro de la journée passée, et ce, de façon aléatoire ! Il fallait être bien réveillé pour assumer cet exercice, et surtout ne pas avoir dormi la veille ! Claude B. nous réconforta en nous précisant les modalités des stages, exercice que nous avions déjà tous plus ou moins testé. Enfin le troisième Claude, le Président de cette commission Formation, un peu partagé entre les différents stages programmés cette semaine, compléta nos connaissances sur la politique fédérale, l’organisation institutionnelle, les différentes conventions. Il nous aida également à faire progresser notre projet de développement.

Yvon, le « Monsieur 100 000 volts » de la bande, nous titilla toute la semaine avec ses mises en situation, mais ô combien utiles pour nous, futurs formateurs de formateurs. Quant à Emmanuel, le Roi du numérique, il nous inculqua avec « Paul » les bonnes pratiques du Power point et nous délivra tous les secrets d’un bon GPS, exposé fortement apprécié d’un groupe un peu perdu…

L’exercice du power point fut aussitôt mis en application, à l’insu des formateurs, par des stagiaires épuisés, ne voulant plus faire de rétro, Paul, un peu surpris au début, ne nous réprimanda pas !

Ce stage se termina dans la bonne humeur, autour de quelques pots régionaux, et en présence du Président de la Fédération, qui lui aussi, soumis aux recyclages, se retrouve parfois de l’autre côté de la barrière, enfin de la ligne…

Notre stage sera validé après deux exercices périlleux, la présentation revue et corrigée du power point sur notre projet de développement, et l’organisation d’un stage Moniteurs.

En conclusion, ne vous faites pas un monde du stage Instructeur, seulement beaucoup de motivation, quelques bonnes idées pour le développement de la formation à la Fédération, et une âme de pédagogue, ces trois pré-requis suffisent à entrer dans la catégorie des candidats potentiels à cet exercice, mais âge minimum 23 ans !

G. Dumetz

Et un rapide bilan :

Quelles sont les qualités d’un bon formateur ? (Et donc d’un futur instructeur !)

Conviction et enthousiasme, répondent les stagiaires (suite à une intervention fougueuse d’Yvon), capacités d’adaptation ajoutent les intervenants. Voilà bien les « mots clés » du stage d’instructeur ! Si les formateurs ont maintenu le cap, ils ont en effet sans cesse adapté leur stratégie pour atteindre les objectifs fixés et faire partager leur enthousiasme : la Pédagogie, autre maître mot du stage, mise en œuvre par les intervenants, a également fait l’objet de « travaux pratiques » pour les futurs instructeurs, lors des mises en situation proposées, situations qu’ils rencontreront face aux stagiaires animateurs, initiateurs ou moniteurs.

Bien instruits du Projet fédéral, et des objectifs de la Formation, connaissant les outils mis à leur disposition (Outils du Formateur), maîtrisant dorénavant conception et présentation d’un diaporama, déterminés à ne pas stagner sur leurs positions (GPS), mais à suivre, module après module, les orientations préconisées, ayant traversé les diverses épreuves imposées, dont la sortie nocturne, et les mini-synthèses du matin, en gardant leur sens de l’humour, en sachant souder le groupe et instaurer, avec la complicité des formateurs, une ambiance à la fois studieuse et conviviale, il semble que nos stagiaires, ayant présenté le projet qu’ils souhaitent mettre en œuvre dans leur région, soient bien armés pour atteindre leurs objectifs (chacun étant suivi dans sa démarche par un membre de la CNF).

En résumé, trois P : Projet, Pédagogie, …mais quel était donc le troisième ?
N’était-ce pas Produit régional de Basse-Normandie ?

C. Brulebois

Remise à niveau des instructeurs

Les instructeurs désirant maintenir à jour leur qualification se sont retrouvés deux jours à la fin août au gîte des Quatre Vents. Toute l’équipe de la CNF était là pour les accueillir. Ils ont même pu partager un temps de formation avec les nouveaux instructeurs qui achevaient leur stage.

Les présentations des priorités fédérales pour ce mandat et des chantiers en cours ont, évidemment, été un temps fort, et ont amené des échanges passionnés. Il faut dire que, parmi eux, figurait un stagiaire qui pouvait leur apporter beaucoup : Dominique Lamouller, le président fédéral.

À en croire le bilan de leur stage, ils ont été satisfaits. S’ils ont pu regretter un petit manque (environnement et développement durable) et la surcharge d’un « cours » supplémentaire (lecture de paysages), l’impression principale a été d’avoir été écoutés et entendus. Le dialogue CNF/ instructeurs est rétabli avec davantage de confiance réciproque. Les échanges entre les participants et le Président fédéral, stagiaire « presque comme les autres » ont été très appréciés.

C’est le président fédéral qui concluait : « Quel que soit votre choix, il sera positif parce qu’au service de la FFCT. »

Roland Bouat, instructeur, CNF

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